Mystères à Versailles, Tome 1, Le secret de Margot

Mystères à Versailles, Le secret de Margot, Sylvie Baussier, Auriane Bui, Nathan, Premiers romans.

Mystères à Versailles, Le secret de MargotLa nouvelle bonne de Louise est étrange : elle ne sait pas habiller la jeune fille, a les mains très soignées et fait des références parfaites. Aurait-elle un secret ?
Ce roman plonge immédiatement le lecteur au cœur de l’époque de Louis XIV. Le jeune lecteur ne peut alors que se délecter des anecdotes attrayantes comme le métier étrange de celui qui analyse les selles quotidiennes du roi. Aussi, le ton est savoureusement teinté de mots d’antan tout en gardant un rythme fort dynamique et attrayant. Les péripéties s’enchaînent et le suspense devient haletant sur la fin : on veut connaitre à tout prix le dénouement ! Voilà ainsi un premier tome fort savoureux qui annonce qui une série qu’il va falloir suivre !

Dix jours sans écran

Dix jours sans écran,Sophie Rigal-Goulard, Rageot.

Dix jours sans écranLa maitresse a une idée totalement folle : se passer d’écran pendant dix jours. Ni ordi, ni télé, ni tablette, ni console, ni téléphone ni… rien ! Pour les élèves, cela semble impossible ! Et si… ça l’était malgré tout ?
Ce roman permet de vraiment réfléchir et s’interroger. Oui, les élèves ont des habitudes et ont du mal à changer, oui, certains s’opposeraient en effet d’emblée à l’idée. Très réaliste, l’histoire amuse et touche juste. Avec efficacité, le message est donc subtil mais bien présent. A bon entendeur donc !

Il est juste que les forts soient frappés

Il est juste que les forts soient frappés, Thibault Bérard, Editions de l’Observatoire.

Il est juste que les forts soient frappésJe n’avais pas voulu lire la quatrième de couverture, j’avais bouché mes oreilles aux interviews et posé mon regard ailleurs que sur les articles qui inondaient mes réseaux sociaux. Car, on le sait tous, lire le premier roman de quelqu’un que l’on connait est toujours compliqué. Je ne savais donc absolument pas quel était le genre du roman, l’histoire, le style. J’ai donc ouvert le livre, totalement prête à plonger en essayant de ne pas chercher à voir l’auteur. Et là, bam, la dédicace. Et tout de suite, le tilt survient. Un ohoh dramatique. Car un roman autobiographique, je ne m’y attendais pas. Le style non plus d’ailleurs. Car je connais les phrases de l’éditeur mais je méconnaissais l’humour, le rock, le punch de l’auteur. Et la lecture commence alors avec une grosse claque. Je ne peux bien sûr oublier l’auteur, puisqu’il est là, partout, avec un prénom si proche que ç’en est indécent de tenter de l’éclipser. Suis-je conviée à lire cette intimité ? A découvrir la souffrance que je sais annoncée ? Car je connais l’histoire, je sais le dénouement, non parce qu’il est révélé dès les premières pages mais parce que j’ai suivi son fil d’actualité. Et la lecture commence. Inondante. Étouffante. Il faut faire des pauses, il faut s’extraire. Et quel humour ! Quelle vie, au fil des pages ! Jamais une expérience de lecture ne fût si intense car je me sens proche à chacun des instants passés. Je revis les publications, je revois les photos qui se sont à jamais gravées en moi. Et quel égoïsme, paradoxalement, de songer à moi devant les lignes de Tibo qui a retrouvé son h et son ault. Bien sûr, son livre était nécessaire, essentiel. Et quelle claque, on y revient, pour le lecteur. Maintenant, belles vies à vous, chers Théo et Cléo.

Le mot d’Abel

Le mot d’Abel, Véronique Petit, Rageot.

Le mot d'AbelAbel n’a pas encore eu la révélation de son mot. Il l’attend, il le guette. Quand aura-t-il, lui aussi, ce mot qui déterminera sa vie ?
Le concept est fort attrayant : chaque individu a un mot, révélé au cœur de l’adolescence, qui résonne dans la tête et guide les choix des individus. Nécessairement, les problèmes engendrés sont nombreux. Est-on voué à un unique destin ? Se résume-t-on à un seul mot ? Et le lecteur, avide de savoir, dévore. Les pages s’enchaînent, les péripéties se multiplient et la lecture devient de plus en plus pressente. On veut savoir, on veut le fin mot. Cela tombe bien, on l’aura.