Le monstre chez moi, Amy Giles, Nathan.
Survivre à un accident d’avion alors que ses deux parents sont décédés est une tragédie. Vraiment ? Mais si le père est horrible, n’est-ce pas aussi un soulagement ?
Ce roman est incroyable. Avec une très grande subtilité, la construction et l’écriture montrent comment un parent peut totalement maltraiter son enfant sans ne jamais laisser de preuve, comment les enfants parviennent à créer des stratégies pour ne rien divulguer également et comment la vie devenue un enfer semble impossible à quitter. On lit les chapitres tenus en haleine, on ressent de la colère et de la haine et on est totalement pris par les pages. Voilà un roman parfaitement bien mené qui mérite d’être connu.
Et vous, que feriez-vous si vous la trouviez, cette fameuse peau de chagrin qui exauce tous les vœux contre un peu de votre vie ? Voilà la découverte étonnante que va faire Irina. Comment croire à cet impossible ? Comment ne pas avoir envie de tenter ? Peut-on seulement s’en sortir ?
La nouvelle bonne de Louise est étrange : elle ne sait pas habiller la jeune fille, a les mains très soignées et fait des références parfaites. Aurait-elle un secret ?
Nico doit faire un stage au terrible studio 66 car le jeune garçon n’a jamais fait de kauchemars. Jamais ? Eh oui, jamais.
Cronos avale tous ses enfants de peur que l’un d’entre eux ne l’affronte plus tard. Mais Rhéa, son épouse, décide d’en cacher un et de donner une pierre à manger à la place de l’enfant. Une fois devenu grand, Zeus va alors régler ses comptes avec son père.
Voilà l’adaptation de la série à succès en bande dessinée. On reprend la même histoire : des petits rats de l’Opéra vont être choisies pour danser lors d’un vrai ballet. Le tome respecte bien la version romancée et, bien que forcément très rapide, se lit avec plaisir. On ressent bien l’ambivalence de l’héroïne et la passion pour la danse. Les illustrations auraient pu être un chouïa plus travaillées. Ici, le graphisme et la coloration sont peu artistiques et un peu bâclées. Toutefois, l’ensemble fonctionne et reste un produit qui marchera auprès des amateurs de la série, assurément.
Se marier alors qu’on est vieux ? Quelle drôle d’idée ! Oui mais cette fois c’est la bonne personne et au moins ce sera sûr, ce sera pour toute la vie. Quelle est attachante, cette famille pleine de filles, qui ont chacune leurs envies et leurs humeurs. Et voilà un mariage qui ne cesse de se complexifier alors qu’il se veut simple ! De quoi amuser le lecteur et le charmer. Car l’amour, bien sûr, c’est beau et émouvant. Un joli mariage donc, qui vient bien compléter la série de la famille trop d’filles.
Voilà l’histoire du premier épisode de la série télévisée en version romancée. Et qu’il est difficile de faire des adaptations de qualité ! Ici, point de mention d’auteur sur la couverture et cela renvoie bien à la qualité du texte : on décrit ce que l’on voit à l’écran mais il n’y a pas l’âme d’une écriture travaillée. Les lignes s’enchainent en plat copier-coller, sans émotion ni vraie personnalité des personnages. C’est dommage car vu le déploiement marketing autour du produit, on aurait pu choisir un auteur de qualité pour créer une œuvre littéraire et sortir précisément de la spirale purement commerciale.
Voilà un nouveau défi à relever pour la bande : décoder une carte, trouver ce qu’elle indique et comprendre pourquoi l’on mange des crêpes quand il est annoncé « émincé de poulet » !
L’histoire de Thésée et du minotaure mais du point de vue d’Ariane. Car elle a espéré, la belle, car elle a bien aidé, la gentille et… car elle a été bien jetée.
Chez Mirabilia 