Magic 7, Tome 1, Jamais seuls

Magic 7, Tome 1, Jamais seuls, Toussaint, Quattrocchi, La Barbera, Dupuis.

Des enfants avec des pouvoirs luttent contre des méchants tout en allant en cours comme tout collégien.
Cette bande dessinée reprend de nombreux codes du genre et l’ensemble fonctionne bien. Certes, les originalités sont peu nombreuses mais le rythme est haletant, les personnages bien représentés et la bande dessinée agréable à lire. On est sur du classique mais du classique réussi. Voilà une série qui devrait assurément plaire aux amateurs du genre.

Les quatre de Baker Street

Les quatre de Baker Street, Tome 1, L’Affaire du rideau bleu, Djian, Etien, Legrand, Vents d’Ouest.

Une bande est inséparable dans un quartier londonien des années d’antan. Prêts à tout pour s’entraider même à risquer leur peau, ces amis n’ont peur de rien.
Cette bande de copains est attachante dès les premières pages et on ne peut qu’être envoûté par l’atmosphère de l’œuvre de Doyle. Toutefois, les faits sont maigres dans ce premier volume pour donner envie de suivre les autres de la série. Il aurait fallu un peu plus de matières et de pistes révélées pour créer le tilt qui donne l’envie de savoir le fin mot.

Moriarty, Tome 1, Empire mécanique

Moriarty, Tome 1, Empire mécanique, Duval, Pécau, Subic, Scarlett, Delcourt.

Sherlock détecte une ruse de maître : un célèbre gagnant de jeux de cartes est en réalité une machine qui triche !
Il est certain que cette bande dessinée sait trouver son lectorat. On a l’ambiance historique bien retranscrite, les personnages connus, le soupçon fantastique, le suspense et le mystère. La dose d’actions violentes est aussi au rendez-vous. N’étant pas totalement charmée par le dessin classique du genre, la bande dessinée reste pour moi distante et peut engageante. Mais elle saura trouver son lecteur parmi les amateurs du style.

Obie Koul, Tome 1, Un week-end sur deux chez mon père

Obie Koul, Tome 1, Un week-end sur deux chez mon père, Makyo, Buffalo, Kennes.

Avoir des parents séparés, cela implique de changer de maison une semaine sur deux. Même si cette maison se trouve sur une autre planète. Et, lorsque l’on est sur Terre, il faut aussi s’adapter à un nouveau collège. Cela fait beaucoup de nouveautés pour un même adolescent. Heureusement, un sens de l’humour exacerbé est toujours un moyen de s’en sortir. Presque toujours.
Cette bande dessinée crée un mélange des genres hautement réussi. Les difficultés pour s’intégrer dans un nouveau collège sont parfaitement liées au fantastique et il est savoureux de lire les répliques drôles et incongrues du personnage principal. L’intrigue pose aussi de nombreux suspenses, qui donnent tous envie de lire la suite de l’histoire. Voilà un premier tome qui mérite son prix des collégiens et que chacun devrait lire !

The Loop

The Loop, Tome 1, Ben Oliver, La martinière jeunesse.

Enfermé dans the Loop, ce détenu a un quotidien semblable à celui de ses voisins : ne presque rien faire, se faire purger de son énergie, attendre chaque Report.
Voilà une dystopie qui joue avec les codes du genre, les casse tout en les respectant et offre un vrai premier tome qui sort des sentiers battus. Le héros n’est pas toujours héroïque, le suspense laisse vraiment dans l’incertitude, souvent les plans échouent et le puzzle ne cesse de se complexifier au fil des pages. On est pris par l’intrigue, on salue l’originalité et on se laisse entraîner sans savoir où l’on sera mené. Enfin une dystopie qui sort du canevas attendu, cela fait le plus grand bien au genre !

Complots à Versailles, Tome 1, à la cour du Roi

Complots à Versailles, Tome 1, à la cour du Roi, Annie Jay, Carbone, Giulia Adragna, Miss Jungle.

Une jeune fille amnésique est élevée sans savoir qui elle est. Mais les complots de la cour vont lui faire découvrir ses origines.
Dans cette adaptation du célèbre roman en bande dessinée, le rythme est soutenu. Les scènes s’enchaînent avec un grand dynamisme et le lecteur est tenu en haleine par le suspense. Les combats, les secrets, les amours, les révélations, tout va très vite, peut-être même un peu trop car on perd l’agréable contemplation des temps anciens. L’histoire conçue par Annie Jay est cependant bien mise en valeur et la bande dessinée est agréable à lire. A suivre pour voir si le rythme devient plus apaisé.

En falsh, tome 1, on est là

En falsh, tome 1, on est là, Oz Sanchez, Delcourt.

Voilà une véritable immersion au cœur des banlieues, dans le noyau d’une cité. On retrouve les magouilles, la langue, le bizness. Loin d’être caricaturales, les répliques sont ici d’une exacte justesse et le récit prend aux tripes. L’aspect politique est aussi parfaitement décrit et intensément vrai. On ne peut alors réussir à se positionner tant le débat dépasse les cases et incite à réfléchir. Voici donc un premier tome très prometteur qui donne grandement envie de découvrir la suite.

Ana Ana, tome 1, douce nuit

Ana Ana, tome 1, Douce nuit, Alexis Dormal, Dominique Roques, Dargaud.

Ana lit tard. Les doudous voudraient bien dormir mais Ana Ana, elle, veut lire. Alors, lorsque la petite fille veut enfin se reposer, les doudous sont prêts à la déranger.
Voilà une histoire pleine de tendresse sur l’importance du respect des autres et l’apprentissage des règles de vie en société. L’humour est aussi au rendez-vous et la lecture est pleine de tendresse. Une jolie bande dessinée pour les plus jeunes donc.

Valentine, tome 1

Valentine, tome 1, Vanyda, Dargaud.

Valentine est une ado et le lecteur suit son quotidien.
Ici, on découvre les jours classiques d’une ado totalement réaliste.
Le jeune adolescent saura alors aisément s’identifier et faire le lien avec ses propres préoccupations. Bien sûr, seul ce lectorat reste la cible, la bande dessinée ne proposant pas de grandes originalités au-delà.

Les supers méchants, tome 1, Opération toutous

Les supers méchants, tome 1, Opération toutous, The bad guys, épisode 1, Aaron Blabey, Emmanuel Gros, Casterman, Bd roman.

Les méchants sont toujours désignés comme tels ! C’est incroyable ! Bon… D’accord, ils ont bien souvent envie de croquer quelqu’un. Mais, cette fois-ci, assurément, ils vont vous faire changer d’avis.
Cet ouvrage se présente comme une bd roman. Nous sommes plutôt dans un roman fortement illustré, histoire de rassurer le lecteur débutant : peu de textes, beaucoup d’images et l’impression de lire un vrai gros livre. Bien sûr, l’auteur cible le rire : du gag un peu lourd, des actions à répétitions et des blagues simples. Mais, assurément, la recette fonctionne et le rire des jeunes lecteurs sera au rendez-vous.