Ana Ana, tome 1, douce nuit

Ana Ana, tome 1, Douce nuit, Alexis Dormal, Dominique Roques, Dargaud.

Ana Ana, tome 1Ana lit tard. Les doudous voudraient bien dormir mais Ana Ana, elle, veut lire. Alors, lorsque la petite fille veut enfin se reposer, les doudous sont prêts à la déranger.
Voilà une histoire pleine de tendresse sur l’importance du respect des autres et l’apprentissage des règles de vie en société. L’humour est aussi au rendez-vous et la lecture est pleine de tendresse. Une jolie bande dessinée pour les plus jeunes donc.

Valentine, tome 1

Valentine, tome 1, Vanyda, Dargaud.

valentine-tome-1-sans-titreValentine est une ado et le lecteur suit son quotidien.
Ici, on découvre les jours classiques d’une ado totalement réaliste.
Le jeune adolescent saura alors aisément s’identifier et faire le lien avec ses propres préoccupations. Bien sûr, seul ce lectorat reste la cible, la bande dessinée ne proposant pas de grandes originalités au-delà.

Juste derrière moi

Juste derrière moi, Lisa Gardner, Albin Michel.

Juste derrière moiTout semble désigner le coupable : un jeune garçon a déjà tué par le passé, il a ce petit truc de folie en lui, il était là au moment où. Alors bien sûr, avec un début comme celui-ci, le revirement est facile à deviner… et le lecteur a raison. Sauf qu’il devra attendre deux tiers du roman pour se dire « ah enfin ! ». Avant, l’autrice tente de consolider le scénario pour créer la surprise. Mais l’effet ne prend pas et l’ennui survient. Alors, lorsqu’enfin les faits se lancent après 200 pages, l’envie de savoir le pourquoi du comment n’est plus vraiment là. Dommage car il aurait suffi de davantage équilibrer pour briller.

12 jours sans parents

12 jours sans parents, Sophie Rigal-Goulard, Rageot.

12 jours sans parentsSur un malentendu, quatre frères et sœurs se retrouvent seuls à la maison. Sans parent. A chaque jour son lot de bêtises… et d’organisation !
Ce roman est par-fait ! Drôle, réaliste, bien écrit, le texte incite à réfléchir, pose de nombreux débats tout en provoquant moult éclats de rire au fil de la lecture. On adore chaque personnage, on s’attache à cette famille et on en redemande ! Voilà vraiment un livre à offrir à chaque jeune lecteur !

Monsieur Stan n’a qu’à bien se tenir

Monsieur Stan n’a qu’à bien se tenir, Claudine Aubrun, Delphine Perret, Syros.

Monsieur Stan n'a qu'à bien se tenirAntoine a un terrible chien prétentieux. Et, drame, Stan le chien obtient le premier rôle d’un film. Antoine n’a pas fini de l’entendre s’en vanter.
Qu’elle est délicieuse cette histoire ! Antoine est hilarant, les répliques sont désopilantes et l’on rit, l’on jubile, l’on savoure chaque pépite brillamment trouvée par l’autrice de talent.
Vite, il nous faut la suite !

Ma vie de zombie

Ma vie de zombie, Sébastien Viozat, raphaëlB, Ankama éditions.

Ma vie de zombieIl est gardien du cimetière et compte bien empêcher les morts de sortir de leurs tombes. Même si lui-même en devient un.
Voilà une bande dessinée bien réussie. On a la juste bonne dose de trash et de sang, une intrigue bien menée qui tient la route du début à la fin et un suspense qui donne envie de ne pas arrêter de lire.
Un très bon titre donc !

La Mécanique du Sage

La Mécanique du Sage, Gabrielle Piquet, Atrabile.

La Mécanique du SageLa vie de Charles, avec ses différences inattendues. Rien n’est classique, les revirements sont nombreux et le récit prend forme en étonnant. Inspirée de faits réels, l’histoire a de quoi intriguer. Malheureusement, on perd aussi le sens de lecture : pourquoi lit-on et où la bande dessinée nous emmène-t-elle ? Si l’on reste de marbre, on passe donc à côté du plaisir de lecture.

Après le monde

Après le monde, Antoinette Rychner, Buchet Chastel.

Après le mondeDans cette dystopie, l’apocalypse envisagée renvoie immédiatement à la réalité que chacun vit actuellement. Les premières pages dépeignent avec un constat sans appel nos efforts pathétiques pour sauver ce qui est déjà condamné. Mais, problème, si on admet certes le talent pour raconter la société qui s’écroule, on ne peut que constater le manque de récit. Point de véritable personnage, point d’accroche. On assiste à un documentaire possible du futur mais on s’ennuie d’une narration qui déclencherait l’addiction de lecture. C’est dommage car cela aurait été le petit plus qui crée le peps.

Mon prof est un extraterrestre

Mon prof est un extraterrestre, Bruce Coville, Pocket junior.

Mon prof est un extraterrestreUn prof extraterrestre qui veut emmener des élèves sur sa planète ? Voilà le début de cette histoire désormais célèbre qui ne cesse de plaire aux jeunes générations. Certes, l’histoire semble bien simple. Mais, justement, cette base très simple crée un suspense vrai et une intrigue riche en rebondissements.
C’est classique mais la langue soutenue crée aussi le petit charme d’antan. Et le succès est garanti !

Le jour où tout a basculé

Le jour où tout a basculé, Julie Buxbaum, Benjamin Kuntzer, Pocket jeunesse.

Le jour où tout a basculéAbbi est célèbre malgré elle car une photo d’elle la montre bébé, sauvée des tours avant qu’elles ne s’effondrent en ce tristement fameux 11 septembre. Noah, lui, cherche des réponses au sujet de son père, disparu depuis ce jour.
Clairement, l’histoire fonctionne parce qu’elle utilise un fait historique larmoyant en soi. Et cela marche : on est en plein pathos, on se sent impliqué parce qu’on se souvient (enfin si on est vieux… comme moi) et on dévore les pages même si… toute émotion est créée de toutes pièces. Mais il faut reconnaître qu’il faut savoir les écrire, ces facilités, et que l’autrice réussit ici brillamment. Donc, oui, c’est facile mais, oui, ça marche.