Aujourd’hui, je vous conseille quelques titres pour les vacances. Je me limite à un par genre, alors, nécessairement, ce sera restreint. N’hésitez pas à lire les articles du blog si vous cherchez d’autres idées.
1 album : Le Lac des cygnes
1 bande dessinée : La boîte à musique
1 roman pour enfants : Un piano pour Pavel
1 roman pour les plus grands : Les optimistes meurent en premier
1 série pour les plus grands : Le grand saut tome 1, tome 2, tome 3
1 livre théorique : Pour une enfance heureuse
Je vous souhaite d’agréables vacances si vous en avez et je vous donne rendez-vous à la rentrée pour de nouveaux articles.
Bonnes lectures !
Mois: juillet 2018
Sans un mot
Sans un mot, Harlan Coben, Roxane Azimi, Belfond, Noir.
Comme Adam ne donne plus de nouvelles de sa vie, ses parents décident de l’espionner. Quant à Marianne, la pauvre va subir un triste sort.
Dans ce roman policier, les scènes les plus fortes sont résumées dans ces trois lignes. Le reste, c’est long, très long, très très long. Il ne passe que très peu d’évènements, les indices sont très peu nombreux et le puzzle peine à avoir des pièces. On multiplie les intrigues annexes mais cela donne plus l’impression de sauter du coq à l’âne. Bref, l’ennui prime. Dommage pour un Coben.
L’aube sera grandiose
L’aube sera grandiose, Anne-Laure Bondoux, Gallimard Jeunesse.
Nine n’ira pas à la fête du lycée : sa mère l’emmène on ne sait où enfin de lui narrer son passé, son histoire, sa vérité.
Ce roman fait alterner les temporalités et le lecteur est immédiatement plongé au cœur de la double intrigue. Le talent de conteuse de l’auteure se renouvelle une fois encore en captivant de la première à la dernière ligne. Le puzzle se construit pas à pas, page après page et chapitre après chapitre. On a alors avidement envie de connaître la suite et l’issue de cette histoire riche en rebondissements et intense en émotions.
Voilà un roman fort d’Anne-Laure Bondoux, dont le don d’auteure de talent continue à s’affirmer à chaque nouvelle parution.
Le Roman de Renart, Tome 1, Les jambons d’Ysengrin
Le Roman de Renart, Tome 1, Les jambons d’Ysengrin, Mathis, Martin, Delcourt jeunesse.
Cette adaptation du roman de Renart est très savoureuse. On attend à chaque page la ruse de l’animal et les ennemis piégés. On s’amuse de la structure attendue, toujours identique et qui comporte pourtant à chaque fois son lot de surprises. Les dessins mettent bien en scène les situations et accentuent le comique des situations.
Voilà donc une adaptation fort réussie qui donne envie de découvrir les tomes suivants.
La courte histoire de la fille d’à côté
La courte histoire de la fille d’à côté, Jared Reck, Nathalie Peronny, Gallimard Jeunesse.
Matt aime Tabby. Mais Tabby ne voit pas Matt ainsi.
L’histoire peut sembler banale… Et elle l’est. L’auteur parvient à bien dépeindre le quotidien d’adolescents lambdas. Le réalisme est si fort… qu’il n’en est pas passionnant. En effet, la banalité ne peut pas toujours créer l’intérêt. Et ici, l’ennui pointe vite le bout de son nez. D’autant que l’écriture est très plate et sans réelle originalité. A force de lire des saynètes sans saveur, le livre tombe des mains. C’est dommage car les titres de chapitre annonçaient eux une touche de différence. Mais cela ne suffit pas.
48 heures disparition
48 heures disparition, Gabrielle Lord, Anne Guitton, Rageot,
Une adolescente enlevée et un blog qui parle de tentative d’assassinat. Voilà une affaire pour deux adolescents assez doués en investigation scientifique.
Dans ce roman policier, l’auteure utilise les technologies récentes et rend vivante son œuvre en parsemant les pages de captures d’écran, de photographies et d’extraits de preuves. Cela fonctionne bien. Mais il est dommage que l’intrigue soit si linéaire. Les indices se suivent, les retournements s’anticipent et la lecture ne crée que peu de suspense. On est loin de l’addiction générée par Conspiration 365, l’autre série phare de l’auteure.
La brigade des cauchemars
La brigade des cauchemars, Franck Thilliez, Yomgui Dumont, Drac, Jungle éditions, Frissons.
Tristan et Esteban ont une mission : pénétrer au cœur des cauchemars pour Sarah pour l’aider à les vaincre.
Évidemment, Franck Thilliez crée immédiatement un puzzle. Il sème des indices, fait exposer les intrigues et donne sans cesse envie de connaître la suite. Immédiatement donc, le lecteur est au cœur de l’intrigue, est pris dans la lecture et dévore l’ouvrage. Le texte est peu présent, donnant un rythme bien rapide à la lecture et accentuant le plaisir d’observer les belles illustrations. Car les planches sont magnifiques ! On plonge dans leur univers onirique, dans l’atmosphère angoissante et l’ensemble forme un véritable polar fantastique. Voici donc une bd qui donne envie de vite connaître la suite !