Love letters to the dead

Love letters to the dead, Ana Dellaira, Philippe Mothe, Michel Lafon.

Love letters to the deadMay est morte. Mais plutôt que d’adresser sa lettre à sa sœur défunte – devoir scolaire imposé -, l’héroïne choisit s’adresser à de nombreuses personnalités décédées.
Bien sûr, à travers la succession de lettres, un réseau d’indices se crée sur le pourquoi du comment du décès. En parallèle, on suit le quotidien de la narratrice, somme toute très banal. Du coup, entre le trop-plein de suspense par manque de révélations et la platitude des faits narrés, l’on s’ennuie. C’est bien ballot.

The Vanishing girl

The Vanishing girl, Laura Thalassa, Annaïg Houesnard, Michel Lafon.

The Vanishing girlUne ado a le pouvoir de se téléporter quelques instants chaque jour. En réalité, elle appartient à l’armée et va devoir offrir quelques années de sa vie en tant que soldate. Heureusement, elle va rencontrer l’amour.
Difficile de faire plus cliché. Pourtant, le début est assez bien mené : on a un suspense calibré avec un bon rythme, une envie de découvrir le pourquoi du comment et une héroïne pas si crucruche. Et puis, voilà, les réponses sont données et puis rien. Suit alors un long entrainement absolument peu palpitant, de l’amour à la After et des péripéties sans intérêt. Point de grand débat, de véritable intrigue. Un raté donc.

Étoile, tome 6, La Consécration

Étoile, tome 6, La Consécration, Marie-Claude Pietragalla, Michel Lafon.

Étoile, tome 6, La Consécration.jpgMarie a intégré le corps de ballet de l’Opéra. Elle n’est plus élève mais danseuse officiellement ! Cependant, il reste encore des marches à gravir…
Ce dernier tome est indéniablement le meilleur. On assiste à l’arrivée timide de la jeune quadrille, aux épreuves toujours plus difficiles, aux regards et jugements des autres, au travail, assurément constamment ardu. Enfin voilà le tome tant attendu qui met de côté la fiction peu palpitante des fausses querelles de camarades et qui met à l’honneur la danse et le véritable univers de l’opéra. Il a fallu attendre six tomes pour être époustouflé mais quel tome ! Voilà une lecture enrichissante qui se dévore. Une seule envie au dénouement : poser des milliards de questions à l’autrice pour connaître son véritable témoignage.

Mot à mot

Mot à mot, Lucy Keating, Valentine Vignault, Michel Lafon, poche.

Mot à motImaginez : vous découvrez qu’une autrice a choisi de raconter votre vie dans son prochain roman. Pas de s’en inspirer mais que ce soit réellement votre vie qui devienne roman. Que feriez-vous ?
Le principe est plutôt attrayant et l’idée originale. Problème : l’autrice tire à la ligne, gagne du temps au lieu d’aller au cœur du concept et élude l’essentiel. Du coup, nécessairement, l’ennui survient. Car on se fiche des histoires adolescentes, on veut le fin mot de l’histoire. Dommage, c’est raté.

Le chaperon rouge

Le chaperon rouge, Sarah Blakley-Cartwright, Michel Lafon.

Le chaperon rouge, auteur, Michel Lafon.jpgUne réécriture du conte en version romancée, pourquoi pas… On a bien les métaphores, quelques innovations, et un loup, bien sûr. On retrouve l’atmosphère oppressante et les personnages stéréotypés. Mais… l’intérêt est peu présent. On se fiche un peu de ces crucruches de filles, on voit gros comme des immeubles les éléments venir et on s’ennuie. Dommage.

Étoile, Tome 5, L’envol

Étoile, Tome 5, L’envol, Marie Claude Pietragalla, Michel Lafon.

Étoile, Tome 5, L'envolPar rapport au tome précédent, celui-ci met davantage en avant la danse et cela fait du bien. Enfin on ressent les pirouettes, on entend la musique, on transpire. Marie a grandi et les défis sont aussi de plus en plus gigantesques. De quoi bien relancer l’intrigue qui sombrait quelque peu dans la redondance. Voilà un tome qui donne envie de poursuivre la lecture de la série.

Étoile, Tome 4, Pas de Deux

Étoile, Tome 4, Pas de Deux, Marie-Claude Pietragalla, Michel Lafon.

Étoile, Tome 4, Pas de DeuxDans ce quatrième volet, Marie a terminé ses vacances et reprend le chemin de l’opéra. Une de ses amies est inquiète : elle a peur d’avoir pris du poids. Trop pour l’opéra ?
Ce quatrième volet reprend malheureusement les défauts des tomes précédents : on tire en longueur à de nombreuses reprises, surtout le début qui tarde à se lancer. Aussi, le sujet du tome est finalement un peu délaissé et la structure perd en qualité. On tombe petit à petit dans l’effet série qui cherche à durer… dommage.

Le silence de Mélodie

Le silence de Mélodie, Sharon K. Draper, Maud Desurvire, Michel Lafon.

Le silence de MélodieMélodie aimerait pourvoir dire le fond de ses pensées. Mais elle ne le pourra jamais. Ce n’est pas parce qu’elle est timide. C’est parce que Mélodie est handicapée. Coincée dans un fauteuil, avec dans la tête des milliers de mots, et une bouche incapable de les prononcer.
Ce roman met bien sûr en évidence toute la difficulté et la souffrance qui sont liées au quotidien d’une enfant handicapée. Le rejet, les aprioris, le banal qui devient impossible… rien n’est édulcoré pour faire croire que le handicap peut être bien : le handicap, c’est pénible. Bien sûr, le roman incite le lecteur à réfléchir, à ne plus porter de préjugés stéréotypant sur les personnes ayant des déficiences physiques. Et le texte touche, forcément, intensément. Voilà un récit fort, bouleversant et intense.

Etoile, tome 3, Le feu sacré

Etoile, tome 3, Le feu sacré, Marie-Claude Pietragalla, Michel Lafon.

Etoile, tome 3, Le feu sacrCe sera bientôt l’heure des démonstrations de décembre. Mais il va aussi y avoir des auditions pour un ballet. Manque de chance, Marie a de la fièvre.
Ce troisième volet est dans la continuité des précédents. On retrouve à la fois la magie de l’opéra et la cruauté de la discipline. Et lorsque la maladie s’en mêle, tout se complexifie. Le roman est toujours très agréable à lire mais le regret est le même que dans les tomes précédents : je ne comprends pas pourquoi l’auteure accélère à chaque fois les dénouements. Mieux vaut soit raconter davantage de péripéties dans un tome plus volumineux, soit s’arrêter et garder la suite pour le prochain. Car on a sans cesse cette disproportion du temps : on étire en longueur sur tout le livre et on ramasse de nombreux faits sur les toutes dernières pages. Hormis ce choix de construction, la série continue d’être dans la justesse et sait renouveler l’intérêt du lecteur : à suivre donc.

Tunnels, Tome 1

Tunnels, Tome 1, Roderick Gordon, Brian Williams, Arnaud Regnauld, Michel Lafon,

tunnels.jpgJe découvre, un peu en retard certes, le fameux Tunnels. Et bien… j’aurais pu m’en passer encore quelques temps. Car dans ce roman d’aventures, peu d’originalités. D’abord, les auteurs posent trop d’éléments au début du texte. On ne sait sur quoi se focaliser et on attend. Enfin, le roman se lance. Mais le texte devient alors linéaire et sans grande surprise. La lecture du tome 1 suffira donc.