Samedi 14 novembre, Vincent Villeminot, Sarbacane.
Benjamin était à la terrasse. Son frère est mort. Le lendemain, dans le métro, il reconnaît l’un des terroristes.
Cela fait très longtemps que ce livre était là. Non acheté. En attente. Car même si je comprenais ce besoin de mettre des mots sur, de raconter son, de permettre de retrouver la. Voilà. On connait la fin des phrases, on ressent le goût des mots sans même. Alors pourquoi ? Parce que justement il est ce besoin de vivre. Bien sûr que rien ne sera oublié, que la fiction n’amoindrira en rien, que la réalité reste. Et Vincent Villeminot a su trouver les mots que chacun a ressenti, l’ouvrage alors se dévore, le goût est forcément intense et plus qu’amer. On revit. On revit ses instants. Et surtout, on vit de nouveau. On continue. Voilà bien la nécessaire présence de l’ouvrage.
Ouais moi il ne m’avait pas vraiment convaincu.. Mais je l’avais lu à sa sortie. Peut-être que j’avais pas ton recul du coup
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