Kereban

Kereban, David Alcide, Edi8, 404 éditions.

KerebanLa ville de Kereban va connaître une soudaine évolution lorsqu’on découvre sur son territoire un gisement d’akos, si rare et précieux. Et même, la guerre approche à grands pas.
Dans cette œuvre, le lecteur a sous les yeux une succession de documents : extraits de journaux, articles, bribes de discussions, notes… C’est une compilation d’informations, une multitude de formats et de genres qui forment, ensemble, un récit. Au lecteur de trouver son chemin, de créer les liens, de déduire. Le processus a de quoi capter l’attention : on a sans cesse envie de connaître le contenu du document suivant.
Seul bémol dans ce système de lecture : l’attachement sentimental est nécessairement moindre. Il est difficile de composer des personnages, de créer l’identification. Quelques lecteurs peuvent alors décrocher par le manque de repères romancés. Aussi, la succession peut, paradoxalement, lasser. Car les péripéties sont parfois assez minces.
Mais gageons que le lecteur sera comme nous emporté par l’originalité du concept. Et pour plus d’émotions sur un processus similaire, on ne peut que conseiller le sublime Illuminae.

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